Quand ils installent des panneaux photovoltaïques chez eux, les particuliers visent généralement deux objectifs. Dans un premier temps, tendre vers l’autoconsommation, puis revendre le surplus d’électricité généré pour bénéficier d’une source de revenus complémentaires. Est-il possible pour tout le monde de revendre son électricité, et dans quelles conditions ? Quelles sont les démarches administratives nécessaires ? Voici quelques informations utiles pour vous lancer en toute confiance !
L’autoconsommation avec ou sans revente : comprendre les différences
Certains particuliers n’ont pas envie de mettre en place de contrat de revente de surplus électrique. Ils préfèrent consommer toute l’énergie qu’ils produisent avec leurs panneaux solaires. Dans cette configuration, tout reste très simple. En effet, il suffit de solliciter un professionnel pour l’installation photovoltaïque, puis de profiter de l’énergie obtenue dans la maison.
Mais pour éviter de « perdre » les kWh dont vous n’avez pas besoin, vous pouvez les faire racheter par un fournisseur d’énergie. Dans ce cas, vous devez absolument avoir recours à un installateur agréé QualiBAT pour la pose (ce qui est le cas de Conersol). Ensuite, il faudra souscrire un contrat de rachat, auprès d’EDF par exemple.
Le contrat de rachat d’électricité avec EDF : comment faire ?
Afin de revendre votre électricité à EDF, vous devez avoir le statut de producteur. Pour cela, après avoir averti EDF de votre projet, il suffit d’initier les démarches pour un raccordement producteur. Quand on se place sur une production inférieure à 36 kVa, on effectue un raccordement en basse tension (monophasé jusqu’à 6 kVA, et triphasé jusqu’à 36 kVa).
Jusqu’à 250 kVA inclus, on reste sur des raccordements de basse tension. Toutefois, dès lors que l’on dépasse les 36 kVA, EDF peut exiger une pré-étude de faisabilité qui sera facturée au producteur.
Une fois cette partie technique réalisée, on met en place un contrat d’achat photovoltaïque. La demande doit être effectuée avant la mise en service de l’installation. Les contrats fonctionnent sur le même principe qu’en France métropolitaine.
Concrètement, chaque producteur est chargé de comptabiliser ce qu’il a injecté sur le réseau EDF pour envoyer ensuite la facture. Bien évidemment, l’édition du document se fait systématiquement dans le respect des bases du contrat et de la réglementation en vigueur. Pour aider les particuliers dans ce travail, il existe des modèles de factures que l’on peut facilement réutiliser.
La facturation d’électricité : une simple habitude à prendre
Si elle peut paraître difficile au début, la facturation d’électricité devient rapidement une simple formalité. À chaque fois, pour les contrats de type S06, S10, S10B ou S11, on recommande de télécharger le modèle de facture disponible sur le site EDF. Il est mis à jour en fonction de l’évolution des indices.
Ensuite, il suffit de remplir les cellules avec vos informations (les chiffres concernant l’électricité revendue sont accessibles sur le compteur). Le montant est ensuite automatiquement calculé par le tableur. Vous n’avez plus qu’à imprimer et signer votre facture, pour l’envoyer à EDF.
À noter que toutes les personnes ayant signé un contrat de type S01 doivent établir leur facture de manière autonome, à partir de leurs propres index et des indices INSEE régulièrement mis à jour.
Pour rappel, La Réunion s’est fixé l’objectif d’atteindre l’autonomie électrique à l’horizon 2030. Compte-tenu du climat ensoleillé de l’île, le photovoltaïque détient une place clé dans ce projet. À leur échelle, toutes les familles peuvent contribuer à cette indépendance énergétique, en utilisant leurs propres panneaux solaires. Il ne faut pas oublier que plusieurs aides financières permettent d’en acquérir à moindre coût.
