Quelles sont les mesures discutées aux Assises européennes de la transition énergétique ?
Considérées par tous comme un lieu clé pour la prise d’initiatives territoriales modernes et innovantes, les Assises européennes de la transition énergétique constituent un rendez-vous annuel à ne pas manquer. Destinées à continuer la démarche de transition écologique et énergétique, elles réunissent chaque années plus de 3000 personnes sur une durée condensée de 3 jours. De nombreux acteurs y sont accueillis : associations, élus locaux et européens, techniciens territoriaux, chercheurs, etc. Zoom sur les mesures discutées aux dernières assises du 31 mai au 2 juin 2022.
Développement plus rapide des énergies renouvelables
Cette année, les Assises européennes ont attiré l’attention de tous sur la nécessité de développer massivement les énergies renouvelables. La souveraineté énergétique doit ainsi être mise en valeur, pour faire face à l’urgence climatique que nous connaissons tous aujourd’hui.
Comme objectif à atteindre, la neutralité carbone d’ici 2050 et la réduction de toute dépendance aux énergies fossiles. Les énergies renouvelables doivent être valorisées : nouveaux types de carburants, électricité, gaz propre, sources de chaleur, etc. Pour accompagner ce changement, il est prévu d’aider les acteurs privés et publics en incitant les citoyens à s’impliquer davantage dans ces types de projets.
A l’échelle européenne, la Commission Européenne a mis en place un nouveau plan RepowerEU avec un objectif de 40 % minimum d’énergie renouvelable en matière de consommation d’énergie à l’horizon 2030. Pour atteindre les taux fixés, l’objectif de réduction en matière de consommation énergétique doit s’accompagner d’un objectif fixe. D’ici 2050, la consommation énergétique devrait avoir baissé d’au moins 50 % en comparaison avec 2012.
Massification de la production d’énergies renouvelables
Les Assises européennes ont indiqué vouloir augmenter sensiblement la production des énergies renouvelables dans plusieurs domaines : chaleur, électricité, carburants alternatifs et gaz renouvelable. L’accélération de cette production représente une plus-value notable pour créer de nouveaux emplois locaux. Mais également pour développer l’économie de manière plus globale. L’objectif à l’horizon 2030 est un investissement massif de 500 millions d’euros dans l’innovation. Et de près de 400 millions d’euros dans le secteur de l’industrialisation.
Après 2030, le cap fixé est de transformer les énergies renouvelables en principale source d’énergie. Se baser sur une vision à long terme permet à tous les acteurs d’investir leur énergie dans la transition en ayant confiance dans le résultat.
La sobriété énergétique, nouveau fer de lance
Face à la crise climatique et écologique, la sobriété énergétique apparaît comme la solution pour actionner la transition énergétique. En réalité, la sobriété présuppose de changer ses comportements en matière de consommation énergétique au quotidien. Cela comprend une réduction de l’énergie consommée et l’évolution des pratiques allant dans le sens d’une consommation moindre d’énergie.
Les Assises européennes attirent l’attention sur la réalité d’une politique de sobriété. Cette dernière est composée de plusieurs pratiques et mesures quotidiennes qui n’empêchent pas le confort et le bien-être tout en réduisant la demande en énergie, eau et matériaux. Le tout dans le respect des limites imposées par la planète.
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